Véronique Labeille

Psycho-socio-esthéticienne

Je suis née dans le handicap d’un père scoliotique et d’une mère ayant subi une arthrodèse suite à une coxalgie, deux handicaps visibles et contraignants. J’ai grandi avec le regard porté sur mes parents : un regard d’étonnement, de surprise, voire de dédain ou de mépris…

À cette époque, la société encore plus qu’aujourd’hui mettait à distance la maladie, le handicap était sujet tabou, il n’était pas « montrable » il était même indécent et hors de la scène sociale. En vivant le handicap au quotidien, j’ai naturellement voulu m’orienter vers l’ergothérapie ou l’enseignement adapté aux enfants en situation de handicap.

Pour diverses raisons, je fis le choix de l’enseignement que j’exerçais avec passion pendant plus de 20 ans.
Au détour d’une émission de télévision, je fus « saisie » par un reportage concernant un oncologue interviewé sur les bienfaits des soins socio-esthétiques à l’hôpital et plus particulièrement ceux qui étaient dirigés vers des patients atteints d’un cancer. Je tombais aussitôt en amour de ce métier et décidais de me reconvertir professionnellement.

Je me suis lancée dans cette aventure il y maintenant 6 ans. J’ai quitté l’enseignement et j’ai suivi une formation en psycho-socio-esthétique. Il s’agit bien d’une aventure et qui plus est une aventure humaine avant tout…

Depuis je travaille en milieu hospitalier en oncologie, hématologie et virologie, dans le secteur du social, auprès de personnes en situation de handicap physique et/ou mental, en maison de l’emploi, en maison de santé, auprès d’associations dont le but est de réinsérer des personnes en situation de fragilité dans la société.

Découvrez le film de sa superbe intervention le samedi 6 avril à 9h30 : « Comment les soins du paraître peuvent-ils soigner l’être ? ».

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