Conférence Esthétique Dimanche 29 Mars 2015, 17h00 - 17h30

Positiver au travail influence-t-il vraiment les résultats ?

Christophe Charret - Président-Fondateur de Diet World

« Eternel insatisfait » ? « Non indécrottable optimiste » ? Ma vision du métier est une vision naturellement conforme à mon moi profond.

Comment imaginer pouvoir procurer du bien-être si l’on est chargé d’ondes négatives ? L’esthétique, c’est aussi l’amour de l’autre et l’échange. Les professionnelles ayant mis l’humain sur la place centrale du village sont et seront toujours là à la tête de leurs affaires. Elles savent s’oublier pour l’autre, le comprendre et s’adapter. C’est le prix de leur pérennité et elles savent que servir autrui n’est pas être servile, mais plutôt l’occasion d’un échange salutaire.

Christophe Charret

Christophe Charret

Président-Fondateur de Diet World

Voici en quelques lignes une synthèse de mon existence, bordée de réussite et de bonheur que je vais chercher au quotidien par des pensées positives, constructives et rafraîchissantes.

Je suis issu d'un milieu ouvrier très populaire où les visites les plus courantes à la maison étaient celles des huissiers. Leur présence assidue et leur inclinaison naturelle à évoquer les problèmes de ma famille me forcèrent rapidement à les voir comme des visiteurs manifestant un intérêt croissant pour tout ce qui concernait notre existence.

Très paradoxalement, ces visages familiers ne tardèrent pas à m'évoquer des sentiments bienveillants. Il s'agissait là des prémisses de dispositions naturelles qui me poussent de manière inconditionnelle à tout positiver.

Déjà à l'entrée en CP, j'ai atterri (carte scolaire oblige) dans l'école des « riches » de la ville, et je n'avais pas forcément des vêtements de grande fraîcheur à ma première rentrée, et s'additionnaient à cela deux dents de devant cassées.
Dès lors, de manière un peu sadique, la maîtresse me prit comme « tête de turc » et me fit subir des humiliations durant toute l'année. Je sus rapidement que ma condition sociale avait été le moteur de son acharnement et, les enfants étant cruels par nature, j'ai dû subir nombre de vexations pendant toute ma scolarité de primaire, puisque nous restions dans la même classe du CP au CM2. Autant dire que la cruauté naturelle des enfants confortée par le tout puissant jugement de la maîtresse fut pour moi un véritable test. Au lieu de me renfermer, je faisais face à toutes les attaques, ne pleurant qu'en secret, le sentiment d'injustice profond m'engageant à ne pas écouter les cours et à rêver toute la sainte journée d'un avenir radieux.

A 15 ans, j'ai quitté l'école pour faire l'école hôtelière en alternance avec une entreprise, en l'occurrence un palace parisien.
Alors que mes collègues dénigraient les puissants de ce monde que nous servions au quotidien, moi je les observais, m'imprégnais de leurs codes et me persuadais qu'à court terme, c'est moi que l'on servirait avec tant d'égards, et que le luxe serait mon quotidien.

Cette pensée, je me levais avec et me couchais avec de manière obsessionnelle. Ce serait cette vie ou rien. Ma vie sera une aventure audacieuse ou ne sera rien. Dès lors, toutes mes actions tendirent vers ce but.
Toutes ces ondes positives au quotidien, quels que fussent mes soucis ont fini par créer une synergie utile à monter mon business.
J'eus rapidement à mon écoute :
• Un banquier bienveillant.
• Un homme d'affaires de bon conseil.
• Une épouse galvanisante.

Plus rien ne pouvant m'arrêter, je lâche tout pour créer ma société, Diet World.
J'avais des idées, des convictions et une foi inébranlable en moi.
Personne à ce jour n'a pu écorner cette foi. Je connais ma valeur, je n'en tire nul orgueil mais je ne fais aucun complexe. J'agis à découvert, je vais franchement au but sans mystère, le front toujours levé. Impossible est un mot qui m'est inconnu. J'ose librement être moi-même et je me dis que j'en vaux bien un autre.

Je n'imite rien ni personne, car un lion qui imite un lion devient un singe. Nous avons tous un baluchon bien rempli de trop d'émotions, d'échecs, ce baluchon, il faut le laisser sur le bord de la route, parce que l'azur bleu sèche toujours les larmes d'un ciel de pluie.

Nous sommes notre propre richesse. Si une idée vient du plus profond de moi, et même si elle est farfelue, je me battrais pour elle car cette idée fait partie de moi.

Lorsque je regarde le chemin parcouru, je ne suis pas grisé ou béat.
Je me fixe de nouveaux challenges, où l'humain occupe toujours une place prégnante.

E-mail : contactdietworld@gmail.com

Site Internet : http://www.dietworld.eu