Conférence Esthétique Samedi 1er Avril, 17h15 - 17h30

La nouvelle technique pour une bouche pulpeuse, sensuelle et naturelle

Dr Marc Henri Bon - Spécialiste en Chirurgie Plastique Reconstructrice et Réparatrice

De tout temps, une bouche « pulpeuse » fut synonyme de jeunesse, de beauté, de sensualité.

Toutes les techniques existantes pour augmenter les lèvres ont pour dénominateur commun de s’intéresser à la lèvre elle-même, soit par des techniques de remplissage ou d’injection dans le bourrelet labial.

Ceci fut un  tort à mon sens, car le volume des lèvres dépend en grande partie de leur appui dentaire. Plus on vieillit, plus la surface labiale rouge visible diminue non pas par atrophie labiale mais par le recul des dents, suite à l’atrophie de l’arc alvéolo-dentaire.  Si l’on retire le dentier d’un édenté le volume de ses lèvres diminue.

Cependant quand on veut créer la beauté il faut savoir la définir. Intervient alors le nombre d’or qui lorsqu’il est présent qui que l’on soit ressent alors, une impression d’harmonie.

En vue de face la lèvre supérieure doit toujours être moins volumineuse que la lèvre inférieure. Par contre en vue de profil la lèvre supérieure doit légèrement dominer la lèvre inférieure, qui elle-même doit légèrement dominer la pointe du menton

Alors comment faire ?

Le Congrès International d’Esthétique & Spa, vous permettra lors de cette conférence de découvrir cette nouvelle technique simple, logique et d’une grande efficacité par rapport aux techniques pré-existantes.

Dr Marc Henri Bon

Dr Marc Henri Bon

Spécialiste en Chirurgie Plastique Reconstructrice et Réparatrice

Durant mes études de médecine, vint le temps de ma première exaltation, celui des dissections d’anatomie sur cadavre et ce pour deux raisons.
La première, était la découverte du « pourquoi » comment cela « fonctionne », comblant ma curiosité et celle d’exécuter un travail manuel minutieux. La deuxième était le plaisir que me donnait la reproduction par le dessin de mes propres dissections, comme le fit pour la première fois Léonard de Vinci.

En 1968, je quittais Paris pour passer un internat à Bordeaux dans l’espoir de pouvoir être nommé à l’hôpital de Bayonne, au pays basque car j’y avais de la famille. L’avantage était aussi professionnel car, à l’époque, dans ce type d’hôpital, l’interne était à la fois externe, interne, chef de clinique et assistant.
Bref, il y avait un seul patron pour les 3 services de chirurgie et bien sûr 3 internes. J’étais donc de garde 1 nuit sur 3 pour accueillir les urgences qui, en traumatologie, ne manquent pas au pays basque, surtout en période estivale. Cela allait des fractures multiples au visage déchiqueté par un pare-brise, tout en passant par la chirurgie fondamentale dite chirurgie générale.

Durant 3 ans, mon patron « le docteur Xavier Maurin » dont le talent impressionnait tout l’hôpital, fut comme un père pour moi et je devins vite son préféré pour mon plus grand bonheur. « Monsieur Bon me dit il un jour, si vous voulez vous spécialiser en chirurgie plastique, vous devez faire une spécialité de la face ».

De retour à Paris, je fis une fonction d’interne en ORL, à nouveau pendant 3 ans notamment 1 an de cancérologie du cou. N’étant pas titulaire de l’internat parisien, je dû m’inscrire parallèlement au CES de la spécialité.
J’y mis tant d’ardeur que j’eus la fierté de sortir major de promotion à l’examen final de 3ème année lequel était national.
Nommé assistant à la Fondation Rothschild, je fis 2 ans comme assistant d’un « maître » de l’époque, en chirurgie plastique et réparatrice, « le docteur Jean Sauveur Elbaz ».

A l’époque la chirurgie esthétique pure n’était pratiquement pas enseignée à l’hôpital.
C’est toujours le cas de nos jours et c’est en ville que je me formais auprès de nombreux chirurgiens plasticiens, installés en privé et pratiquant la chirurgie esthétique, comme du temps du compagnonnage. Mon dévolu se porta sur celui qui devint mon deuxième père spirituel, après le docteur Maurin et dont la clientèle était la plus grande d’Europe à l’époque, je veux parler du « docteur J.P. Linthilhac ». Durant 3 nouvelles années, je fus au paradis.
Il me prit amicalement sous son aile et me dévoila tous les secrets de cette spécialité qu’est la chirurgie esthétique pure.

A la spécialité de la chirurgie plastique, réparatrice et reconstructrice, le terme de chirurgie esthétique ne fut reconnu comme tel par le Conseil de l’Ordre qu’en 1989…
La chirurgie plastique, reconstructrice et réparatrice et la chirurgie esthétique sont donc indissociables.

En voici leur définition respective :

La chirurgie plastique, réparatrice et reconstructrice s’adresse à une anatomie anormale, qu’elle soit accidentelle ou congénitale pour la rendre la plus normale possible en privilégiant la fonction.
Le patient ne choisit pas l’acte opératoire à exécuter.

Voici un exemple concret au niveau de la main. Si l’on supprime le pouce d’une main, l’aspect de cette dernière restera esthétique. Par contre, la fonction d’opposition du pouce aux autres doigts étant supprimée, la possibilité de préhension des objets est gravement endommagée. Deux seuls doigts qui s’opposent, permettant la préhension, passent donc en priorité par rapport à l’esthétique de quatre doigts sans possibilité de saisir les objets.

La chirurgie plastique reconstructrice se doit donc d’être prise en charge par la sécurité sociale.

La chirurgie esthétique pure s’adresse à une anatomie normale. Elle est effectuée dans un simple but d’embellissement pour conviction personnelle. Le patient choisit l’acte opératoire à exécuter. La femme ayant des petits seins et une bosse sur le nez peut choisir de faire soit l’une ou l’autre des corrections, soit de faire les deux, soit de ne rien faire. Le chirurgien n’est alors qu’un conseiller avant d’être éventuellement un exécutant.

Il est donc logique que la chirurgie esthétique ne soit pas prise en charge par la sécurité sociale.

Ceci explique, malheureusement, qu’elle soit très peu enseignée à l’hôpital d’où l’importance du compagnonnage en ville auprès de chirurgiens expérimentés en chirurgie esthétique pure.
En m’installant en privé, je me suis mis à exécuter les techniques qui m’avaient été enseignées.
Cependant, très vite étant destiné à créer la beauté, je compris qu’il était impératif et nécessaire de me lancer à corps perdu dans l’étude des lois universelles qui régissent la beauté dite objective et absolue concernant le corps humain et le visage en particulier.

Mes nouveaux maîtres furent les philosophes anciens Socrate, Platon, Aristote, Polyclète, Pythagore, Vitruve, etc…puis ceux de la Renaissance Fra Di Borgo, Léonard de Vinci, Dürer, etc…puis les canons dits des modernes du 19ème siècle, notamment en Allemagne avec Adolphe Zeizing puis en France avec Charles Blanc, Viollet Le Duc, Quételet, Taine, sans oublier l’italien Viola, ce dernier s’apercevant que les canons antiques étaient toujours d’actualité. Le 20ème siècle sera dominé par les travaux de Matila (prince Ghyka) résumant toutes les connaissances du passé par ses ouvrages sur « l’esthétique des proportions » et « le nombre d’or » (1).

Malheureusement, aucune étude sur les lois universelles qui régissent la beauté n’est enseignée auprès des chirurgiens plasticiens dont la vocation est justement de la créer…

Site Internet : http://www.chirurgie-esthetique-bon.fr/