Séverine Gamba

Institut La Maison des Coquettes, Entraigues-sur-Sorgues, Lauréate MOF 2019

Passionnée par l’univers de l’esthétique et de la beauté, j’ai à l’âge de 15 ans intégré un Centre de Formation des Apprentis (CFA des Métiers – Avignon) pour connaitre et comprendre les bases du métier.

Ayant obtenu l’ensemble des diplômes appartenant au « référentiel métier » (CAP, BP, BTS), j’ai créé avec succès mon premier institut en nom propre durant sept années, que j’ai cédé en 2011 avec l’envie d’évoluer professionnellement.

J’ai intégré ensuite le groupe GUINOT – MARY COHR puis la société COSMETIQUE ACTIVE FRANCE (Groupe L’OREAL) à des postes de formatrice / animatrice commerciale qui m’ont permis d’acquérir et d’affiner mes compétences en gestion, merchandising et formation. Il m’était notamment demander de dynamiser les points de vente dépositaires des marques que je gérais (pharmacies, instituts de beauté…), de former les équipes, d’initier les dirigeants à une meilleure gestion de leur entreprise, à optimiser les ventes au détail (coaching à la vente, réorganisation du merchandising, vitrines performantes, fixation d’objectifs de vente…).
Faisant le constat des points forts et points faibles de ces entreprises durant ces quelques années et suite à mon expérience antérieure en tant qu’artisan, j’ai réfléchi sur l’idée de m’installer à nouveau en tant que chef d’entreprise pour créer « La Maison des Coquettes », concept unique d’institut de beauté dédié aux enfants et mamans en leur proposant une large palette de soins et d’ateliers.

Les motivations pour la participation à ce concours sont autant personnelles que professionnelles. La première motivation reste, bien entendu, le dépassement de soi et la recherche de l’excellence dans ce métier avec l’objectif de donner le meilleur de soi et offrir encore plus à sa clientèle. Ensuite, c’était de prouver aux personnes constituant le milieu dans lequel je vis que notre profession, souvent dévalorisée, va bien au-delà des prestations de base du métier et que l’excellence touche toutes les professions.

Ce fût pour moi une évidence aussi de participer au concours car c’est un des premiers objectifs fixés depuis que j’ai commencé les études et mon apprentissage dans le métier.

Le concours n’est pas une fin en soi mais reste une source de motivation permanente pour donner et être la meilleure chaque jour afin de représenter au mieux ce titre honorifique.

Je ne pensais pas que la participation à ce concours demandait autant de temps de recherches, entrainements, préparations, dépenses financières… (même si je m’en doutais) qui m’ont permis de me remettre en question sur les techniques que je possédais et les nouvelles compétences à acquérir.

Enfin, l’obtention de ce titre est un symbole de reconnaissance de ses pairs pour représenter l’excellence dans notre métier et le savoir-faire français.

Mes ambitions d’évolution de carrière sont précises et passent par la transmission.

Ce titre d’excellence doit me permettre de véhiculer ma passion de cette profession auprès de la nouvelle génération ou d’esthéticiennes déjà confirmées. Transmettre en devenant formatrice en Centre de Formation des Apprentis (CFA) ou en créant mon propre établissement de formation. L’opportunité d’un tel titre doit, je l’espère, me permettre de développer mon concept d’instituts de beauté et d’incarner un réseau d’excellence.

Enfin, le savoir-faire français a souvent « bonne presse » à l’étranger donc pourquoi pas expatrier ses compétences dans des pays voisins.

Découvrez le témoignage de Virginie ainsi que d’autres MOF lors de la conférence du lundi 8 avril à 14h00 : « Comment je suis devenue Meilleur Ouvrier de France Esthétique ? ».

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